ÉMEUTES DES BANLIEUES :

Publié le par fritz

ÉMEUTES DES BANLIEUES :
UNE ÉTUDE RÉFUTE LES EXPLICATIONS SOCIALES

Une étude menée dans les Yvelines par le directeur départemental de la sécurité publique sur les émeutiers de novembre dernier réduit à néant les explications avancées alors pour expliquer la flambée de violence. En effet, loin d’être des “exclus”, l’immense majorité des émeutiers disposaient d’un emploi ou étaient insérés dans le système scolaire. En revanche, ils étaient bien majoritairement d’origine étrangère et connus des services de police pour des délits commis précédemment.

On se souvient qu’au lendemain des émeutes qui embrasèrent les banlieues françaises à l’automne dernier, journalistes, sociologues et politiques avaient unanimement adopté une lecture sociale des ces événements.

Le discours plaqué sur la réalité
Les Français incrédules étaient ainsi invités à ne voir dans les saccages et incendies volontaires de voitures, bus, crèches, écoles et gymnases que l’expression d’une souffrance sociale et d’un vigoureux désir de reconnaissance. Bref, on nous expliquait que, loin “d’avoir la haine”, les casseurs et incendiaires voulaient seulement être reconnus et accéder à un emploi stable qui, malheureusement, leur était interdit en raison des préjugés et du racisme qui gangrènent le monde du travail… Discours classique de la gauche, qui voit dans le délinquant une éternelle victime et dans la société une éternelle coupable, mais qui fut malheureusement repris à son compte par le gouvernement de droite et tout particulièrement par le ministre de l’Intérieur, M. Sarkozy présentant la “discrimination positive” au profit des individus d’origine étrangère comme le remède ultime qui nous préserverait de nouvelles violences.
Mais, aujourd’hui, ce discours et ce remède viennent d’être réfutés par une étude extrêmement bien documentée réalisée par le directeur départemental de la sécurité publique des Yvelines. Pendant plusieurs mois, Christian Sonrier a enquêté sur les jeunes émeutiers afin de mieux cerner leur profil. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ses conclusions font voler en éclat les préjugés médiatiques.

Des émeutiers insérés socialement
Première observation : loin d’être les “exclus” que l’ont nous a décrits, plus des deux tiers des émeutiers étaient socialement insérés par le travail ou par l’école. Chaudronnier, animateur, garagiste, étudiant, ouvrier… Les profils professionnels relevés au fil de l’enquête réfutent le postulat d’une flambée de violence provoquée par le chômage.

Des casseurs aux casiers judiciaires chargés
Seconde observation : loin d’être des primodélinquants passsant à l’acte pour la première fois, les casseurs étaient majoritairement connus des services de police pour des affaires sérieuses. Six émeutiers interpellés sur dix avaient “déjà été mis en cause dans des procédures judiciaires transmises au parquet” et près de la moitié d'entre eux s’étaient déjà vu imputer “quatre faits et plus”. L'un d'entre eux était même connu au Stic (le fichier criminel de la police) “pour 30 infractions” ! Concernant les émeutiers scolarisés, l’étude note que leurs enseignants les décrivent également comme “insolents, provocants, perturbateurs” et “ne reconnaissant pas l’autorité des professeurs et des adultes”.

Des casseurs essentiellement d’origine étrangère
Troisième observation : les émeutes de novembre avaient bel et bien un caractère ethnique. Bien que titulaires de la nationalité française pour 98 % d’entre eux, les émeutiers étaient pour près des deux tiers d’origine africaine ou nord-africaine. “Aux Mureaux, note Christian Sonrier, 14 des 25 personnes interpellées vivent au sein de familles nombreuses composées de 6 à 16 personnes.” Comme avaient eu le courage de le souligner quelques députés, les structures familiales africaines polygames apparaissent être un important facteur d’explication du comportement des émeutiers. Le directeur départemental de la sécurité publique cite ainsi le cas de deux mineurs de 9 et 10 ans interpellés aux Mureaux alors qu’ils tentaient de mettre le feu à un véhicule. Après enquête de ses services, il s’est avéré que “l’une des deux familles est suivie par un juge des enfants et que l’autre l’a été”. Et Christian Sonrier d’ajouter : “Ces familles sont caractérisées par la présence de fratries importantes : 11 enfants pour la première, 14 pour la seconde de type polygame”.

Les mirages idéologiques gauchisants de Sarkozy
Salariés ou en cursus scolaire, délinquants récidivistes ou multirécidivistes, essentiellement d’origine africaine ou nordafricaine et souvent issus de famille polygame… Bien que le directeur départemental de la sécuité publique se défende de vouloir établir un profil type de l’émeutier, force est de constater que ses observations minutieuses viennent confirmer que, loin d’avoir été générées par des causes économiques et sociales, les émeutes de l’automne dernier s’inscrivaient dans un contexte ethno-culturel pour le moins spécifique.
Cette réalité étant maintenant établie par les services de police, verra-t-on demain le gouvernement admettre que ses solutions sociales répondent à un faux problème ? Verra-t-on notamment M. Sarkozy revenir sur son projet de “discrimination positive” ? Rien n’est moins sûr. Car voilà plusieurs décennies que les gouvernements de droite comme de gauche préfèrent les mirages idéologiques gauchisants aux dures lois du réel.

C. Bigot

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Commenter cet article
J
n\\\'importe quoi, vas le voir de plu pres , le \\\"réel\\\" <br /> vive les cons
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P
n'importe quoi, vas le voir de plu pres , le "réel" <br /> vive les cons
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M
Ce que les médias n'ont pas dit sur le point de départ des émeutes ou l'affaire du transformateur électrique...<br /> Ma petite idée sur la question :<br /> http://geopolis.over-blog.net<br />
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